De nombreuses affirmations circulent à propos des voitures autonomes. Certaines basées sur des faits, d’autres sur des rumeurs infondées. Alors qu'en est-il vraiment de la conduite autonome aujourd'hui ? Le temps de faire la part entre réalité et fiction est venu.
Les voitures autonomes provoquent plus d'accidents
La voiture autonome est-elle plus dangereuse ? Pas selon Lukas Neckermann, expert en mobilité et auteur du livre The Mobility Revolution. « À qui faites-vous le plus confiance pour rouler en voiture ? Chaque année, la route fait 1,2 million de morts. Et qui provoque ces accidents mortels ? Ce sont nous, les humains : 90 % des accidents mortels sont dus à une erreur humaine. Et peut-on faire confiance aux autres conducteurs, qui ont bu, qui mangent au volant ou qui sont distraits par leur smartphone ? »
Elles sont déjà prêtes
D'un point de vue technologique, le secteur automobile est en effet déjà très loin, mais il doit encore franchir plusieurs étapes pour en arriver à la voiture vraiment autonome. Plusieurs années pourraient encore s'écouler avant que la technologie et les infrastructures ne soient tout à fait au point. Et les choses n'avanceront sans doute pas au même rythme dans tous les pays et sur toutes les routes. Les autoroutes constitueront la première application, car elles sont beaucoup plus faciles à « comprendre » pour les caméras et capteurs qu'une route de campagne sinueuse où les marquages au sol sont parfois absents.
La conduite autonome est impossible par mauvais temps
Les intempéries peuvent perturber les caméras et capteurs. En cas de forte pluie, le radar du régulateur de vitesse peut par exemple faire des siennes. C'est un problème majeur pour la voiture autonome. Et quand il neige ? Dans ces conditions difficiles, les caméras ne sont plus en mesure de reconnaître les marquages au sol ou les panneaux de signalisation enneigés. Ford pense pouvoir résoudre ce problème en utilisant des cartes 3D très détaillées. Elles contiennent des données comme la vitesse maximum ou le type de revêtement routier, de sorte que la voiture sait toujours avec une grande précision où elle se trouve, même sans caméras classiques.
Rouler en voiture deviendra ennuyeux
Mettre le pied au plancher, faire monter le moteur en régime, changer de vitesse, enchaîner les virages : la conduite automobile est aussi un plaisir. La voiture autonome va-t-elle en faire une activité ennuyeuse ? Pas du tout, ce sera juste une expérience différente. Si la voiture se charge de toutes les fonctions de conduite à la place du conducteur, celui-ci aura les mains libres pour faire ce qui lui plaît. Les passagers pourront s'asseoir face à face, comme dans un wagon, et avoir une conversation agréable. Vous pourrez vous détendre en regardant Netflix ou répondre à vos courriels avant d'arriver au travail. Les possibilités sont infinies ! C'est ainsi que Holoride (une start-up soutenue par Audi) a présenté lors du salon Consumer Electronics Show 2019 de Las Vegas un jeu auquel vous pouvez jouer en roulant. Le passager porte un casque de réalité virtuelle pour vivre le jeu. La durée du jeu ainsi que les mouvements sont en coordination totale avec le trajet accompli. Bien trouvé, non ?
Qui est responsable en cas d'accident ?
Outre l'infrastructure, les voitures autonomes sont confrontées à un autre écueil : l'assurance. De fait : qui est responsable lorsqu'une voiture autonome provoque un accident ? Jusqu'à ce jour, c'est le conducteur qui assume la responsabilité finale. En cas d'accident, l'assureur se base principalement sur le constat pour désigner la partie responsable. Mais qui est responsable lorsqu'il n'y a plus du tout de conducteur, comme dans les voitures autonomes de niveau cinq ? Ces questions restent actuellement sans réponses.
Dans une voiture autonome, la technologie peut connaître une défaillance et provoquer un accident, par exemple lorsque les caméras qui « lisent » le parcours tombent en panne. Dans un tel cas, la responsabilité pourrait incomber non pas au conducteur, mais au constructeur automobile ou au fabricant des pièces détachées ou du logiciel à l'origine de la panne. Ou encore au gestionnaire du réseau routier si, par exemple, les feux de signalisation n'ont pas transmis des données correctes à la voiture. Il peut donc y avoir un transfert de responsabilité du conducteur vers le produit ou les pouvoirs publics locaux. Par ailleurs, cette technologie fait naître de nouveaux risques tels que le piratage des systèmes de communication. De nouvelles polices seront certainement établies pour couvrir ces aléas. Une autre possibilité est que vous souscriviez vous-même une assurance en tant que « victime » potentielle pour que votre compagnie vous indemnise immédiatement.
Mais retenons tout de même un aspect positif : les voitures autonomes provoqueront peut-être beaucoup moins d'accidents et de victimes. Aujourd’hui, la grande majorité des accidents sont dus à des erreurs humaines. Les voitures autonomes peuvent fortement réduire cette marge d'erreur.
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